vendredi 13 février 2015

Danbé d'Aya Cissoko

« Devenons critiques littéraires… »

« Danbé d’Aya Cissoko »

 

Une petite fille immigrée grandie heureuse à Ménilmontant frappée par une série de deuils familiaux, devient championne de boxe, puis étudiante à sciences po ,le parcours hors du commun d’Aya raconte avec force et justesse par Marie Desplechin.
Il y a bien quelques passages qui m’ont marqué : « Le passé me revient en même temps qu’il m’échappe (p181) ». Ce passage parle du temps qui passe vite, mais parfois le passé, les souvenirs nous rattrapent. « Quand on est le personnage d’une tragédie, on ne s’épuise pas à chercher des coupables. On s’efforce tout juste d’aller jusqu’à demain. »J’ai choisi cette citation propre à l’auteur car elle exprime parfaitement le ressentis d’Aya face aux tragédies qui lui tombent dessus et son point de vue vis-à-vis de la situation.

Le personnage que j’ai aimé est Aya Cissoko, cette jeune française d’origine malienne, avec une force est un courage extraordinaire, championne de boxe française et anglaise. C’est une jeune femme en recherche d’elle-même .Elle grandit, elle vit, elle pleure, elle se bat et elle continue d’avancer malgré la mort de son père dans l’incendie, c’est ce que j’ai vraiment apprécié dans ce personnage. Mais le personnage que j’ai moins apprécié est la mère d’Aya car elle ne montrait pas assez son ressenti, ses sentiments, son amour envers Aya. Mais malgré cela ça reste une femme forte comme sa fille.

Puis j’ai aussi appris grâce à ce livre une très bonne leçon de vie. Cette lecture est magique car contrairement aux autres, on se projette dans sa vie, on comprend son vécu, on tourne les pages sans réellement les voir défiler car j’étais passionnée par son histoire.


Donc si j’ai choisi ce roman c’est parce que la première de couverture donnait envie de se plonger dans l’histoire puis aussi car j’en avais déjà entendu parler dans ma famille, ma mère plus précisément qui était absolument ravi que je le lise à mon tour.
Ce que j’aime bien dans ce livre c’est que rien que en lisant la quatrième de couverture on imagine rentrer dans son vécu.
   


                                                                                 Madison Beugnet 3e

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