L'attrape-coeur J.D Salinger

L’attrape-cœur est le livre que j’ai dû lire. L’histoire racontait le passage peut-être le plus difficile de la vie d’Holden Caulfield, jeune homme totalement désintéressé des projets de la vie et des personnes et qui a été renvoyé de son lycée. C’est dans les rues New Yorkaises qu’il vivra ces aventures pleines de périples, où il devra faire preuve de bon sens et de courage livré à lui-même. La découverte d’un monde n’appartenant qu’à lui seul. Dans ce livre le passage qui m’avait marqué était peut-être le passage clef de cette histoire. En effet, dans ce passage le personnage sait enfin ce qu’il veut, sans l’ombre d’une hésitation et avec détermination. «  Ce que j’ai à faire c’est attraper les mômes s’ils s’approchent trop près du bord, je veux dire s’ils courent sans regarder où ils vont, moi je rapplique et je les attrape. C’est ce que je veux faire toute la journée. Je serai l’attrape-cœur » montre l’importance de ce moment. C’est précisément là que l’on choisit d’adapter le « métier » d’attrape-cœur pour titre du roman.

Phoebe est un personnage donnant de l’espoir dans cette histoire fade et malheureuse. Le personnage principal est malheureux, New York est malheureuse, la vie se teint en gris, sans but au conntraire de Phoebe. Elle n’a que dix ans et c’est peut-être pour cela que son innocence et sa naïveté nous permet de ne pas toujours être pessimistes. C’est une personne qui a de la valeur aux yeux d’Holden, c’est sa sœur.

Par contre Stradlater, est vraiment arrogant et hilare. Il ne pense qu’à acquérir les défis de la vie, particulièrement les filles, ce que je n’ai vraiment pas apprécié. Pour lui ce n’est que des objets sans aucune raison. C’est le voisin de chambre d’Holden, à Pencey, le lycée du personnage avant d’avoir été viré.

Finalement, je peux dire que ce livre ne m’a fait sincèrement ni chaud, ni froid. Le titre a réellement été trompeur selon moi. Pourtant c’était une des raisons pour laquelle j’avais choisi ce livre parmi les autres. Ce qui est important pour moi, c’est au toucher, quand on prend un livre on doit le feuilleter, le regarder… ce qui n’a pas été possible pour le choix de ce livre et j’ai donc été obligée de me fier au titre, malheureusement trompeur. Tout ça pour vous dire que c’est un livre pas trop mal au final, et qui m’a surtout donné l’envie de visiter New York. Je n’ai pas eu trop de mal à le lire, mais il ne m’a pas captivée. Je ne pense pas que je l’aurais lu si ce n’avait pas été pour l’école.


Merve Cavdarli 3e E